Le combat contre le démon
Le combat contre le démon est un combat intérieur qui a des ramifications dans le monde réel. Déconstruire les structures du malin et les mensonges est une de ces ramifications de ce combat.
Réflexions sur la vie
Le combat contre le démon est un combat intérieur qui a des ramifications dans le monde réel. Déconstruire les structures du malin et les mensonges est une de ces ramifications de ce combat.
L'inversion des valeurs et la division sont et seront toujours le signe du démon.
Parfois, nous imaginons des intentions non avouables derrière des actes incompréhensibles. Ces actes apparaissent comme profondément décalés, étranges ou ineptes pour ne pas faire partie d'une stratégie occulte.
Et pourtant. Le plus souvent, nous faisons face à la stupidité.
La célébrité est antinomique avec une démarche spirituelle authentique. C'est une évidence mais ça ne fait pas de mal de le répéter.
Nouvel article sur 1001nuits.org à propos de Krishnamurti : http://bit.ly/9e6ORb
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Un nouveau recueil de poésies d'Anatole Swadock en ligne en PDF : Animalcules. Parfois, ce monsieur m'étonne. Mais tout le monde ne peut pas être poète...
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Vous pouvez lire un dialogue d'Al-Zeituni avec le Cheikh à propos de la vérité en cliquant ici.
La suite de la première partie (Etudier l'ésotérisme I) et quelques réflexions en plus sont sur 1001nuits.org.
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Le paradoxe selon lequel, en allant plus vite que la vitesse de la lumière, nous pourrions remonter dans le temps, m'a toujours paru relativement stupide.
En effet, soient deux points A et B distants d'une distance d (en km). Je suis en A. La lumière venant de B mettra t = d/c pour me parvenir (en s), c étant la vitesse de la lumière (soit 300 000 km/s environ). Supposons que je parte de A en t0. Mon amie qui est en B est aussi au temps t0. Si je ne m'embarrasse pas des tracas de vitesse "limite", je dirais que pour parcourir la distance d, il me faudra un temps t1 = d/v, v étant ma vitesse. Si v>c, le problème ne change pas d'un iota.
Certes, certains diront que la lumière que je vais voir de B est passée mais qu'en allant suffisamment vite, je peux "voir" la lumière du passé de B. C'est absurde, car pour voir la lumière de B encore faudrait-il que cette lumière eut été émise. Supposons par exemple que ma vitesse soit du type v >>c, voire presque infinie. Je vais donc voyager de A vers B en un temps presque nul : t2 ≈ 0. J'arriverai donc en B à t0 + t2 soit à environ t0. Aucune chance donc que je remonte jamais dans le temps. Je ne peux qu'arriver au moment où la lumière a été émise.
Il ne faut pas confondre réalité (les faits) et représentation de la réalité (l'image des faits). Le mot ou l'équation ne sont pas la chose. Mais, cette vérité simple est difficile à comprendre pour des intellectuels.
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Si nous sommes dans le devenir, nous sommes dans la poursuite de la projection intérieure. Nous ne sommes donc pas dans l'acceptation de ce qui est, mais dans un temps psychologique qui va vers ce qui devrait être. Cette posture psychologique bloque l'accès à la vérité de ce qui est.
De fait, nous ne suivons la pupart du temps que nos propres projections. Est-ce que l'état hors de nos projections existe ?
Il est bon de répéter encore et encore que la relation aux parents et à la famille, si elle n'est pas dénouée dans sa vérité (même douloureuse), empêche la liberté de la personne. Cela vaut en positif, comme en négatif.
De toutes les autorités, c'est l'autorité parentale qui est souvent un des bastions de l'autocensure psychologique qui nous empêche d'êre libres, intérieurement.
Libellés : Connaissance de soi
Nous ne pouvons nous découvrir que dans le miroir de la relation, relation à une autre personne ainsi que relation à une chose physique ou psychique.
Généralement, nous avons peur de la relation, peur pour diverses raisons comme la peur de la différence, la peur de l'attachement, la peur de l'agression, la peur de retrouver un connu désagréable. L'essence de cette peur est le passé. Nous n'avons pas peur de l'inconnu quoique nous en ayons souvent l'illusion, mais nous avons peur qu'un passé désagréable se reproduise. Nous avons donc peur du connu.
Se débarrasser de ces peurs qui nous font nous fermer à la relation est un objectif de l'être religieux. Cela ne signifie pas pour aurant qu'il y ait une méthode pour se débarrasser de ces peurs. Cela veut dire en revanche que la peur doit être comprise dans son processus pour cesser. C'est une tâche quirequiert beaucoup d'énergie et de persévérance.
Etre conscient de et attentif à ses peurs est l'une des choses les plus difficiles du monde. Si on n'agit pas en ce sens, on risque de voir son coeur s'atrophier ou s'engourdir. Car si chaque relation est vitale pour se connaître, le refus des relations par peur du passé ouvre le champs aux névroses de l'isolement qui sont des signes avant-courreur de la mort du coeur.
Libellés : Connaissance de soi
Si l'homme a évolué matériellement ces derniers millénaires, il n'a pas évolué psychologiquement. Il serait bon de se demander :
Libellés : Connaissance de soi
Quand on vénère les grands auteurs du passé, on collabore à la construction de la postérité de ces auteurs. Cette postérité est en quelque sorte une peur de la mort projetée sur les restes des autres, sur leurs écrits.
Quand on ne vénère pas les auteurs du passé et que l'on préfère se connaître soi-même plutôt que d'étudier la pensée des autres, la mort apparaît dans sa vérité et nous pouvons voir ce qui est.
Accepter le concept de postérité et l'entretenir est donc une façon de ne refuser ce qui est, la mort en l'occurence.
Libellés : Connaissance de soi
L'étude de l'ésotérisme est pleine d'enseignements. Les théories ésotériques sont révélatrices de traits de l'esprit humain à s'égarer en usant de son intellect et de sa faculté à croire et à rechercher des gourous.
On peut ainsi noter quelques dimensions de la démarche ésotérique qui portent de nombreux enseignements sur le monde.
Libellés : Esotérisme
La vérité n'est pas saisissable, elle n'est pas maîtrisable, elle vient quand on ne l'attend pas mais elle fuit quand on la cherche, elle est non intellectualisable car elle se suffit à elle-même, elle est inexprimable car les mots la déforme, elle est changeante toujours, toujours neuve, elle est beauté renouvellée, elle est dans l'instant, comme un éclair, on ne peut la commenter, la noter, l'écrire, la faire partager, elle est le souffle de la vision de ce qui est, elle est délicate, évanescente, subtile.
Libellés : Connaissance de soi
Il y a deux ans, j'écrivais sur René Guénon. La notion de tradition qu'il vantait m'a toujours un peu mis à l'aise sans que je ne sache vraiment pourquoi. J'y vois plus clair aujourd'hui.
Ce qui est fondamentalement gênant dans les traditions religieuses est leur approche basée uniquement sur le passé. Si, comme le proclame les différentes formes de monothéisme, il n'y a plus de prophètes aujourd'hui et il n'y en aura plus demain, c'est donc que nous sommes dans une voie différente de celle des humaines d'avant qui avaient des prophètes auprès d'eux. En un sens, la vie que eux vivaient auprès des hommes saints, nous sommes obligés de nous la représenter aujourd'hui à partir de textes millénaires.
Cette situation est inacceptable, car elle est fausse.
L'homme et la femme d'aujourd'hui peuvent vivre autrement que par les livres, les poussières des savants d'autrefois. Il en revient à chacun de nous de s'interroger si connaître la vie n'est pas le but de la vie. Or cette vie, nous passons notre temps à la fuire. C'est pourquoi nous avons si peur de la mort.
Prenons Guénon. Ce dernier ne fait que nous donner une image du conditionnement social de son époque. En rupture avec une tradition (catholique), il entre dans une autres tradition (islamique). Ce rebond, ce rejet, n'est pas sain dans ma mesure où il remplace un conditionnement par un autre sans pour autant que la structure même du conditionnement ait été comprise. Le rejet d'un conditionnement et l'adoption d'un autre rend l'esprit plus conditionné encore car il l'est d'une double façon : par le refus du premier conditionnement et par l'acception du second.
Guénon en reste amer, revendicatif, revanchard, critique, acerbe, il reste le Guénon bien connu, en guerre contre ceux qui ne partagent pas sa vision de la vérité. On ne peut entrer en religion dans cet état ou alors, on se ment. Mais Guénon vit de livres, d'idées, de pensées mortes, à tel point qu'il ne parvient à comprendre que ce qui le mine et motive ses actes, ce sont des opinions haineuses et méprisantes. Comment, en étant habité de ces sentiments, peut-on prétendre à découvrir la vérité ?
Libellés : Esotérisme, Guénon
Croyant ou athée, là n'est pas la question. L'homme religieux n'est ni croyant, ni athée. Il est au présent.
Libellés : Connaissance de soi
Il est facile d'avoir des pensées de seconde main. La pensée, de par sa structure même, est recyclage du passé, des expériences, de l'éducation, de la tradition, etc. La pensée aime à se nourrir de livres, mais ce ne sont là que des pensées de seconde main.
Ces pensées ne servent au final à rien, sinon à avoir un discours social, à avoir une opinion. Mais il existe une différence entre avoir une opinion trouvée dans un livre et voir les choses telles qu'elles sont. En effet, voir les choses telles qu'elles sont est la vérité tandis qu'avoir une opinion est une illusion.
Il faut être méfiant à propos des écrits des autres, être extrêmement attentif. Car les livres disent tout et le contraire de tout sur des sujets qui ne touchent pas à la vérité. Les mots des livres viennent du passé et sont le plus souvent emprunts d'idéologie. Ces mots n'ont aucune importance et ne mènent nulle part.
Une chose importante à réaliser est que l'on apprend rien dans les livres - rien. On thésaurise un savoir qui n'est pas la vérité. Apprendre, c'est voir, c'est comprendre depuis cette vision pénétrante, ce n'est pas endosser les idées de X ou de Y. Apprendre, c'est savoir pourquoi certaines questions sont importantes pour nous et quelles sont ces questions. C'est aussi savoir quelles questions nous sont suggérées et pourquoi ces questions n'ont pas de sens.
Libellés : Connaissance de soi
Faire les choses sans attendre en retour, mais sans même penser à ne pas attendre quelque chose en retour.
Libellés : Connaissance de soi
J'ai creusé les représentations en cherchant à en trouver qui ne représentent pas, ou plutôt, qui représentent quelque chose qui n'est représentable pour l'esprit humain, car trop complexe : une marche au dessus, une complexité qui rende caduque l'esprit.
Mais ce n'est pas la bonne voie. C'est une chimère, je le sais. L'esprit aime à poursuivre des chimère pour être dans le devenir et non dans le présent.
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Un problème quotidien : l'énervement vient du constat chez l'autre d'un acte déplacé, c'est-à-dire non en adéquation avec ce qui est. Pourtant, dans cette prise de conscience de l'acte de l'autre, il y a prise de conscience de mon acte qui est déplacé aussi, car en non adéquation avec ce qui est.
L'esprit est dans ce cas perdu, confus, car le juste acte n'est pas visible.
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Il faut se méfier de ne point trop attribuer à nos impulsions inconscientes plus de valeur qu'elles n'en ont. Car elles ne reflètent souvent, que d'une manière plus crue, le climat de notre conscient.
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L'intellect est un ventre qui ne demande qu'à être nourri pour broyer encore et encore les aliments que la société lui propose. Arrêter l'intellect, c'est la révolution.
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La connaissance de soi est le grand extase du présent. Car, comme il n'y a rien à connaître en soi, on découvre les choses qui sont.
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N'aspirer à rien, c'est encore aspirer à. Comment faire disparaître le mot lui-même ?
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Quand la pensée scande le négatif, ou elle se fait l'écho de la douleur du corps, ou elle provoque la douleur de l'esprit. Dans tous les cas, elle présente à la conscience un état différent de ce qui est.
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Pour assumer nos actes, encore faudrait-il que nous en prissions conscience. Mais nous préférons refouler. Une fois les chose refoulées, nous sommes si loin de l'intérieur...
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Le grand vide dans moi, je le meuble par la peur, par l'ego. Car je suis la peur. Je suis l'ego. Mais sous l'ego, je n'est rien. C'est bien ce qui fait peur à je.
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Les doctrines vont par pair : l'un dit une chose, l'autre refuse et dit le contraire. Mais tous les deux sont dans la même croyance. Celui qui refuse est encore plus conditionné que celui qui accepte dans la mesure où sa pensée fait cohabiter sa position de refus comme une positivité alors qu'elle est une négativité.
Que d'énergie perdue.
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Le temps est si dense... Mais à courir après lui, on ne le sent jamais dans toute sa densité. C'est parce que notre vide intérieur nous fait peur.
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On parle de conscient et d'inconscient, mais parfois, nous ne voulons simplement pas voir. Nous refoulons ce qui nous dérange voilà tout. Et derrière tout cela se cache la peur.
Libellés : Connaissance de soi
Lorsque, dans la relation que nous avons une personne, quelque attente est déçue, nous pouvons voir le prix de l'attachement. Nous avons un comportement qui est, au fond, absurde dans la mesure où nous tentons de ne prendre que les bons côtés. Or, derrière ces bons côté de la vie se cache le plaisir et derrière lui le désir, la volonté, l'ego. Dès que notre désir est satisfait, nous avons un instant de joie fugace. Cette fugacité, c'est l'esprit courant après d'autres désirs, c'est le plaisir de l'instant que la pensée transforme en une expérience qu'il "faut" revivre. Or, le désir va avec le déplaisir. On ne peut pas l'en séparer. Une attente déçue est un déplaisir. Nous aurions aimé que ce qui est soit différent.
On ne peut jouer sans cesse à remplir les désirs des autres, car nous sommes alors l'objet du plus grand tyran chez la personne qui nous fait face : son désir. Comme le nôtre, il est inconstant, changeant, et capricieux.
Libellés : Connaissance de soi
J'ai eu tant d'éclairs de vision pénétrante et pourtant, j'ai l'impression de n'en avoir rien gardé.
Ma pensée a créé une expérience de ce fait de n'en avoir rien gardé, afin de me montrer que ces éclairs de vision pénétrante ne servaient à rien puisque je n'en pouvais rien thésauriser.
Même quand on est décidé à la faire taire, la pensée revient, consciemment ou inconsciemment, avec notre conditionnement.
Il est donc une vigilance de tous les instants que de s'apercevoir de cette constante volonté de l'ego de tout récupérer à son propre bénéfice.
Libellés : Connaissance de soi
Ai surpris très récemment comment la pensée associe un fait à ce qui n'y est pas connecté. Cet état de représentation trompe et cache la vérité du fait.
Il en est de même pour la recherche de solutions. Rechercher une solution est une évasion à la vision du problème dans ce qu'il est. Si je vois le problème dans ce qu'il est, alors je n'ai plus besoin de chercher de solution.
D'une manière générale, "chercher" n'est pas la bonne approche. Il faut cultiver la vision dans l'instant.
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