jeudi 10 avril 2008

Un peu de logique

Si deux membres d'une confrérie religieuse d'inspiration "bouddhiste" font de la politique et réclament la "liberté" d'un peuple, ainsi qu'une "indépendance", notion purement historique et incongrue dans la théologie bouddhiste, il va de soi que ces deux membres :

  1. ne sont pas des religieux mais des politiques ;
  2. cherchent, par ces proclamations, à reprendre un pouvoir de type politique à une autre puissance politique ;
  3. ont une volonté de retour arrière pour le peuple qu'ils font semblant de défendre en manipulant l'opinion publique occidentale.
Ainsi, Dalaï-lama et Panchen-lama sont deux activistes politiques avides de faire revenir les tibétains dans le marasme superstitieux dans lequel la caste des moines les avait si longtemps retenus, avant l'invasion des chinois. Ces derniers ont certes détruit beaucoup de temples, mais la vérité est plus complexe qu'il n'y paraît. Des esclaves travaillant gratuitement, voilà ce que revendiquent les "sages" tibétains, voilà probablement l'objet de la querelle.

Point de spiritualité là-dedans, point de bons sentiments, mais de la manipulation et une lutte de deux entités politiques l'une contre l'autre.

Quelle vilaine image du bouddhisme...

1 commentaire:

Brixton a dit…

est-ce qu'ils cherchent réellement une indépendance ? Je ne pense pas. Je crois plutôt qu'il s'agit d'une question de reconnaissance plutôt que d'activisme !