c'est drôle par ce que pour moi le soufisme est un peu à l'Islam ce que le gnosticisme est au christianisme : le retour du mysticisme reprenant l'image et la terminologie de la religion qu'il parasite.
Maintenant je dis ça sans connaître le soufisme, ce qui pourrait-être de la mauvaise fois, si j'avais tort.
Je suis très content de vos articles sur le New age, et en particulier sur asimov, et de votre lucidité qui me paraît contradictoire avec ce que vous défendez.
En effet quand vous trouvez que René Guénon (que je ne connais pas encore) fait preuve d'intransigence, vous vous placez dans ce referentiel new age comme quoi il n'y aurait pas une vérité, mais plusieurs conception différentes equivalente. Je ne suis pas d'accord. Il y a une vérité, absolue, qui pour les chrétien est Jésus (une personne ! ô combien différente d'un dogme) et qui pour tous les monothéistes est a trouver en Allah d'une manière ou d'une autre. Donc Guénon peut avoir raison de dénoncer si il s'appuie sur cette vérité, que nous ne connaissons pas, mais qui existe dans l'absolu.
Le problème des dogmes ce n'est pas qu'ils énoncent une vérité, mais plutot qu'ils s'opposent à la vérité, et surtout à la recherche de cette vérité, en postulant une vérité officielle de l'époque, séculaire, du monde.
Cependant le problème de ces dogmes, et en particulier à notre époque, c'est qu'ils conservent une certaine part de la vérité sur laquelles ils ont été obligé de s'appuyer pour être accepté. Face à l'ignorance (à toute les époques) mais surtout face au progrès inaretable de l'obscurantisme athé, ces anciens dogmes restent pour beaucoup une bouée de sauvetage. Je pense plus particulièrement ici à l'église catholique.
Allah n'aime pas les reformateurs. Aujourd'hui, devant les resultats observables (quantifiables même !) du "progrés" on comprend peut-être mieux pourquoi. La pensée dogmatique est un obstacle à la vérité, mais la vérité énoncée est-elle un dogme ? La Parole d'Allah est-elle dogmatique ?
Bref, J'arrête ici cette enytrée en matière. Je serais ravi d'avoir la suite de cette discution. Mon propre blog s'appelle Deconstruire Babylone, je serais ravi d'y avoir vos commentaires.
Le fait est que le soufisme n'est pas à l'islam ce que le gnosticisme est au christianisme ; le gnosticisme est une hérésie, alors que le soufisme est le coeur de l'islam. Je pense donc que vous vous trompez, ce qui est compréhensible car le terme "gnostique" ne recouvre pas le même sens dans le christianisme et dans l'islam.
Deuxième point, lisez Guénon et vous comprendrez de quoi je parle. Guénon, même s'il a raison, se place dans un rôle de critique assez stérile et ne montre pas de sagesse spirituelle. Au contraire, il montre un certain acharnement intellectuel à avoir raison. Ce n'est pas qu'il n'ait pas raison, mais en matière de spiritualité, a raison celui qui est sage, et Guénon n'est pas un sage.
De plus, je ne comprends pas votre point sur la vérité et les vérités.
Le dogme pour moi est un pont vers le Réel, mais je suis assez d'accord avec vous : il vaut mieux être sur le pont que dans le flot qui est dessous ;-)
2 commentaires:
c'est drôle par ce que pour moi le soufisme est un peu à l'Islam ce que le gnosticisme est au christianisme : le retour du mysticisme reprenant l'image et la terminologie de la religion qu'il parasite.
Maintenant je dis ça sans connaître le soufisme, ce qui pourrait-être de la mauvaise fois, si j'avais tort.
Je suis très content de vos articles sur le New age, et en particulier sur asimov, et de votre lucidité qui me paraît contradictoire avec ce que vous défendez.
En effet quand vous trouvez que René Guénon (que je ne connais pas encore) fait preuve d'intransigence, vous vous placez dans ce referentiel new age comme quoi il n'y aurait pas une vérité, mais plusieurs conception différentes equivalente. Je ne suis pas d'accord. Il y a une vérité, absolue, qui pour les chrétien est Jésus (une personne ! ô combien différente d'un dogme) et qui pour tous les monothéistes est a trouver en Allah d'une manière ou d'une autre. Donc Guénon peut avoir raison de dénoncer si il s'appuie sur cette vérité, que nous ne connaissons pas, mais qui existe dans l'absolu.
Le problème des dogmes ce n'est pas qu'ils énoncent une vérité, mais plutot qu'ils s'opposent à la vérité, et surtout à la recherche de cette vérité, en postulant une vérité officielle de l'époque, séculaire, du monde.
Cependant le problème de ces dogmes, et en particulier à notre époque, c'est qu'ils conservent une certaine part de la vérité sur laquelles ils ont été obligé de s'appuyer pour être accepté. Face à l'ignorance (à toute les époques) mais surtout face au progrès inaretable de l'obscurantisme athé, ces anciens dogmes restent pour beaucoup une bouée de sauvetage. Je pense plus particulièrement ici à l'église catholique.
Allah n'aime pas les reformateurs. Aujourd'hui, devant les resultats observables (quantifiables même !) du "progrés" on comprend peut-être mieux pourquoi. La pensée dogmatique est un obstacle à la vérité, mais la vérité énoncée est-elle un dogme ? La Parole d'Allah est-elle dogmatique ?
Bref, J'arrête ici cette enytrée en matière. Je serais ravi d'avoir la suite de cette discution. Mon propre blog s'appelle Deconstruire Babylone, je serais ravi d'y avoir vos commentaires.
Antoine
Bonjour Anonyme,
Le fait est que le soufisme n'est pas à l'islam ce que le gnosticisme est au christianisme ; le gnosticisme est une hérésie, alors que le soufisme est le coeur de l'islam. Je pense donc que vous vous trompez, ce qui est compréhensible car le terme "gnostique" ne recouvre pas le même sens dans le christianisme et dans l'islam.
Deuxième point, lisez Guénon et vous comprendrez de quoi je parle. Guénon, même s'il a raison, se place dans un rôle de critique assez stérile et ne montre pas de sagesse spirituelle. Au contraire, il montre un certain acharnement intellectuel à avoir raison. Ce n'est pas qu'il n'ait pas raison, mais en matière de spiritualité, a raison celui qui est sage, et Guénon n'est pas un sage.
De plus, je ne comprends pas votre point sur la vérité et les vérités.
Le dogme pour moi est un pont vers le Réel, mais je suis assez d'accord avec vous : il vaut mieux être sur le pont que dans le flot qui est dessous ;-)
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